Ce n’est pas la première fois que l’Église méthodiste unie tente un divorce à l’amiable.Les méthodistes ont déjà essayé cela. La dernière fois, en 1845, la question était l’esclavage. Cette scission a duré des décennies.
Lors de sa fondation en 1785, la dénomination méthodiste était explicite en appelant à l’émancipation. Mais par la suite, l’église a grandi rapidement. Si rapidement que c’était la plus grande dénomination aux États-Unis en 1840. En 1808 les églises locales ont été autorisées à établir leurs propres règles «concernant l’achat et la vente d’esclaves», et en 1824, les esclavagistes ont été doucement encouragés à autoriser les esclaves à aller à l’église. Ils obtinrent une résolution en 1836 selon laquelle l’église n’avait aucun «droit, souhait ou intention d’interférer» avec l’esclavage. En 1840, la conférence a condamné 10 000 pétitions abolitionnistes, affirmant que les opposants à l’esclavage feraient des esclaves des victimes «et les immoleraient grâce au succès de leur gentillesse». Enfin, les hommes d’église du Nord ont riposté. Ils ont contesté la légitimité de l’évêque esclavagiste Andrew à la Conférence générale de 1844.
Des dizaines de milliers de méthodistes du Nord avaient déjà quitté l’église et beaucoup plus dans le Midwest les ont suivis. Face au vote que l’Evêque Andrew devait «renoncer à l’exercice de ses fonctions». Les Sudistes ont menacé de quitter l’église. Tout le désordre a été remis à un comité qui était censé établir un plan avec «la gentillesse chrétienne et l’équité la plus stricte» – pour permettre une scission à l’amiable.
Cependant, le renforcement des liens entre le gouvernement et les deux nouvelles institutions religieuses de la même dénomination, permet une division plus grande et plus dangereuse. Il remet en question l’hypothèse selon laquelle les entités religieuses et les gouvernements (ou partis politiques) sont des éléments véritablement distincts de la vie américaine, un objectif clé de la séparation de l’église et de l’État.
En un moment comme celui-ci, oû l’Eglise et l’état se rapprochent d’avantage, une nouvelle division est née juste quelques années après que l’Etat américain a légalisé l’homosexualité. Comme l’illustre l’histoire du premier plan de séparation, un schisme qui est façonné par des divisions profondément politiques peut se révéler destructeur et dangereux. Alors que la séparation de l’Église et de l’État est conçue pour réduire de tels conflits, un nouveau schisme menace la dénomination en raison de l’homosexualité. Comment résoudre un tel conflit?
Le plan de 1844 a permis aux églises de choisir de partir ou de rester et a permis une répartition des actifs, y compris la possibilité de paiements en espèces. La proposition de 2020 prévoit une séparation à l’amiable. Pour qu’elle devienne officielle, la Conférence générale 2020 de l’église devra l’approuver. Les églises individuelles voteraient alors de quel côté se joindre et la désagrégation commencerait. Cette grande dénomination à gouvernement central de plusieurs millions de membres ici aux Etats-Unis, se fragmente volontairement et permet à ceux qui partent d’emporter avec eux les biens de l’église.
Le divorce attendu au sein de l’Église Méthodiste Unie n’est pas susceptible d’être la dernière division de ce type au sein des cercles chrétiens. Des tensions existent au milieu de plusieurs autres dénominations religieuses autour de la question d’homosexualité, surtout qu’elle s’inscrit maintenant dans le cadre des droits de l’homme et de justice sociale. Il est un fait indéniable que l’actuelle polarisation de la politique américaine est liée a plusieurs facteurs et notamment les différences religieuses. La transformation religieuse des États-Unis d’Amérique aura certainement des conséquences non seulement à l’intérieur du pays mais aussi affectera tout le continent américain et le monde entier. A côté de l’homosexualité, d’autres sujets importants sont en train de créer des tensions au sein du christianisme tels que: l’ordination des femmes, la séparation de l’Eglise et de l’État, la participation des leaders religieux au mouvement oeucuménique.
“Prions le Seigneur pour que le Peule du Reste, le peuple fidèle de Dieu soit immune et reste accroché à la Bible et la Bible seule.”
“Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, -afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.désire que son peuple soit unifié mais sous Lui et Lui seul.” Jean 17:20-23
“Notre sauveur a prié pour l’unité, mais cette unité doit être consommée en Christ”
Cette unité doit être enracinée dans sa parole, solidifiée par le ciment de son amour, fondée sur l’adoration de Dieu seul et pour la plus grande gloire du créateur. Elle ne doit pas sous entendre une religion mondiale teintée du nouvel humanisme oû l’homme serait le centre et oû la gloire reviendrait à un homme. Oui, Dieu désire que son peuple soit unifié mais cette unité doit être faite non sous l’autorité d’un homme ou d’un pontif religieux mais sous l’autorité de Dieu et de Dieu seul. Elle doit élever le sacrifice de la croix et l’agneau immolé, elle devra être confinée dans toute la vérité et nous conduire vers le respect de la loi de Dieu.
La Bible nous a prévenu des séductions du diable dans les temps de la fin, lesquelles séductions pourraient couter aux élus leur salut, s’il était possible. La Parole de Dieu nous amis en garde contre la fausse unité et le faux réveil qui caractériseront l’oeuvre de séduction de Satan dans les temps de la fin. Prenons garde de ne participer à aucune forme de religion mondiale qui aura une forme de piété mais en réalité renie ce que la Bible enseigne.
“A la loi et au témoignage! Si l’on ne parle pas ainsi, Il n’y aura point d’aurore pour le peuple” Esaïe 8:20
Une religion mondiale est en train d’être formée. Qui est à sa base? Sous l’autorité de qui elle est en train d’être constituée? L’église et l’État se rapprochent de plus en plus, faut il donner à César ce qui est à Dieu et donner à Dieu ce qui est à César? Suivez notre émission “Horloge de l’Apocalypse ” et vous en saurez davantage de ce qui arriver dans notre monde et qui certainement affectera votre vie.
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