Leçon 11 – De la bataille à la Victoire


Verset de Référence : « Ne crains rien, homme bienaimé, que la paix soit avec toi! Courage, courage! » (Daniel 10:19, NEG).

Sabbat après-midi 7 Mars

Lecture de la semaine

Eph. 6:12, Daniel 10, Esdra 4:1–5, Jos. 5:13–15, Apo. 1:12–18, Col. 2:15, Rom. 8:37–39.


Daniel 10 présente la vision finale de Daniel, qui se poursuit dans les chapitres 11 et 12. Dès le premier verset, il est indiqué que cette vision concerne un « grand conflit » (Dan. 10:1). Alors que Daniel 11 donne quelques détails de ce conflit, Daniel 10 montre ses dimensions spirituelles et révèle que derrière les conflits terrestres se cache un conflit spirituel aux proportions cosmiques. En étudiant ce chapitre, nous verrons que lorsque nous prions, nous nous engageons dans ce conflit cosmique d’une manière qui a de profondes répercussions. Mais nous ne sommes pas seuls dans nos luttes; Jésus engage la bataille contre Satan en notre faveur. Nous apprendrons que le combat ultime dans lequel nous sommes engagés n’est pas contre les puissances humaines terrestres, mais contre les puissances des ténèbres.

Comme l’apôtre Paul l’a dit des siècles après Daniel: « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Eph 6:12 NEG). En fin de compte, notre succès dans le conflit repose sur Jésus-Christ, qui seul a vaincu Satan à la croix.

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 7 mars.


 

Dimanche 8 Mars - Jeûne et prière, une fois de plus

Lisez Daniel 10:1-3. Que fait Daniel?


Daniel n’explique pas les raisons de sa longue période de deuil. Mais une telle intercession fervente est très probablement motivée par la situation des Juifs, qui viennent de rentrer de Babylone en Palestine.

Lisez Esdras 4:1-5. Quels sont les défis auxquels sont confrontés les Juifs à leur retour?


Nous savons d’Esdras 4:1-5 qu’en ce moment, les Juifs faisaient face à une forte opposition alors qu’ils tentaient de reconstruire le temple. Les Samaritains avaient envoyé de faux rapports à la cour perse, incitant le roi à arrêter les travaux de reconstruction. Face à de telles crises, pendant trois semaines, Daniel supplie Dieu d’influencer Cyrus pour permettre à l’œuvre de continuer.

À ce stade, Daniel a probablement quatre-vingt-dix ans environ. Il ne pensait pas à lui-même, mais à son peuple et aux défis auxquels il est confronté. Et il persista dans la prière pendant trois semaines complètes avant de recevoir une réponse de Dieu. Pendant ce temps, le prophète suit un régime très modeste, s’abstenant de la nourriture de choix et même de la crème. Il n’est absolument pas préoccupé par son confort et son apparence, mais il est profondément préoccupé par le bienêtre de ses compatriotes juifs à Jérusalem, à mille lieues de là.

En nous penchant sur la vie de prière de Daniel, nous apprenons de précieuses leçons. Premièrement, nous devrions persévérer dans la prière, même lorsque nos requêtes ne sont pas exaucées immédiatement. Deuxièmement, nous devrions consacrer du temps à prier pour les autres. Il y a quelque chose de spécial dans les prières d’intercession. Rappelez-vous que « l’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis » (Job 42:10 NEG).

Troisièmement, la prière incite Dieu à faire quelque chose de concret et de réel. Prions donc toujours, faisons toutes sortes de prières. Face à des épreuves insupportables, à de grands problèmes et à des défis écrasants, amenons nos fardeaux à Dieu dans la prière (Eph. 6:18).

Lisez Daniel 10:12. Qu’est-ce que cela nous dit sur la prière comme une expérience objective qui amène Dieu à faire quelque chose, plutôt que d’être juste une expérience subjective qui nous réjouit le cœur à propos de Dieu?


 

Lundi 9 Mars - Une vision du Prince

Lisez Daniel 10:4-9. Qu’arrive-t-il à Daniel?


Alors que Daniel décrit son expérience, nous pouvons difficilement imaginer la splendeur magnifique de ce qu’il voit. Cette apparence humaine (Dan 10,5, 6) renvoie au « Fils de l’Homme » représenté dans la vision du jugement céleste (Dan. 7:13). Ses vêtements en lin rappellent les vêtements sacerdotaux (Lev. 16:4), un aspect de ce personnage « Prince de l’armée » représenté en relation avec le sanctuaire céleste (Daniel 8). L’or est également associé au sacerdoce comme une marque de dignité royale. Enfin, la ressemblance de ce personnage à la foudre, au feu, au bronze, et à une voix puissante, le dépeint comme un être surnaturel. Ce personnage a des attributs sacerdotaux, royaux et militaires. Il présente également des similitudes intéressantes avec l’être céleste qui apparait à Josué peu de temps avant la bataille contre Jéricho (Jos. 5:13, 14). Dans la vision, Josué voit le « Commandant de l’armée du Seigneur ». Fait intéressant, le mot hébreu traduit par « commandant », (sar), est ici le même mot traduit par « prince » en référence à Michaël dans Daniel 10:21. Mais un parallèle plus étroit se produit entre Daniel et Jean, qui a reçu une vision du Seigneur ressuscité le jour du sabbat.

Quelles similitudes trouvons-nous entre la vision du Fils de Dieu de Daniel dans Daniel 10 et celles de Josué 5:13-15 et d’Apocalypse 1:12-18?

Selon Daniel, ceux qui sont avec lui sont effrayés, et Daniel lui-même tombe évanoui au sol. La manifestation de la présence de Dieu le submerge tout simplement. Pourtant, quelles que soient ses craintes immédiates, la vision de Daniel montre que Dieu est au contrôle de l’histoire. En effet, au fur et à mesure que la vision se déroule, nous voyons que Dieu donne à Daniel un aperçu de l’histoire humaine depuis l’époque du prophète jusqu’à l’établissement du royaume de Dieu (Daniel 11 et 12).

Si, comme nous l’avons vu à maintes reprises dans Daniel, le Seigneur peut garder l’histoire humaine sous Son contrôle, que peut-Il faire de nos vies individuelles?


 

Mardi 10 Mars - Touché par un ange

Lisez Daniel 10:10-19. Que se passe-t-il chaque fois qu’un ange touche Daniel?


Submergé par l’éclat de la lumière divine, le prophète tombe. Puis un ange semble le toucher et le réconforter. En lisant le récit, remarquez que l’ange touche Daniel trois fois. La première touche permet au prophète de se lever et d’entendre les paroles de réconfort venant du ciel: « Ne crains pas, Daniel, car depuis le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je suis venu » (Dan 10:12 TOB). La prière de Daniel a ému les cieux. Pour nous, cela vient comme une assurance que Dieu entend nos prières, ce qui est un grand réconfort dans les moments difficiles.

La deuxième touche permet à Daniel de parler. Le prophète parle devant le Seigneur, exprimant ses sentiments de peur et d’émotion: « Mon seigneur, la vision m’a rempli d’effroi, et j’ai perdu toute vigueur. Comment le serviteur de mon seigneur pourrait-il parler à mon seigneur? Maintenant les forces me manquent, et je n’ai plus de souffle » (Dan 10:16-17 NEG). Ainsi, Dieu ne nous parle pas seulement; Il veut que nous ouvrions la bouche pour Lui parler de nos sentiments, de nos besoins et de nos aspirations.

La troisième touche lui apporte de la force. Comme Daniel reconnait son insuffisance, l’ange le touche et le réconforte avec la paix de Dieu: « Ne crains rien, homme bienaimé, que la paix soit avec toi! Courage, courage! » (Dan 10:19 NEG). Rappelez-vous que l’ange a été envoyé à Daniel en réponse à ses prières, afin de lui donner la perspicacité et la compréhension. En d’autres termes, la vision qui suit dans le chapitre 11 sera celle qui est destinée à encourager Daniel en réponse à son deuil et sa méditation sur la situation à Jérusalem. Avec Dieu de notre côté, nous pouvons avoir la paix alors même que nous faisons face à l’affliction. Son amour nous permet d’avoir de l’espérance en l’avenir.

« Le ciel peut être très proche de nous dans nos occupations de chaque jour » – (traduit d’Ellen G. White, The Desire of Ages, p. 48). Combien de fois pensez-vous au fait que le ciel et la terre sont étroitement liés? Comment pourriez-vous vivre différemment si vous avez toujours cette vérité vivante dans votre cœur et votre esprit?


 

Mercredi 11 Mars - Un grand conflit

Lisez Daniel 10:20, 21. Qu’est-ce qui est révélé à Daniel ici?


Le messager céleste ouvre le voile et révèle à Daniel la guerre cosmique qui fait rage dans les coulisses de l’histoire humaine. Dès que Daniel commence à prier, une bataille spirituelle commence entre le ciel et la terre. Les êtres célestes se sont engagés dans une lutte contre le roi de Perse, afin de l’influencer à laisser les Juifs continuer la reconstruction du temple. Nous savons dès l’ouverture de Daniel 10 que le roi de Perse est Cyrus. Cependant, un roi humain laissé par lui-même ne peut pas s’opposer assez fortement à un être céleste. Cela indique que derrière le roi humain se trouve un agent spirituel qui a poussé Cyrus à empêcher les Juifs de reconstruire le temple.

Une situation similaire se produit dans Ézéchiel 28, dans laquelle le roi de Tyr représente Satan, la puissance spirituelle derrière le roi humain de cette ville. Il ne faut donc pas s’étonner que les rois de Perse contre lesquels Michaël vient se battre incluent Satan et ses anges. Cela montre que l’opposition humaine à la reconstruction du temple de Jérusalem a une contrepartie dans le domaine spirituel.

Lisez Daniel 10:13. Quel genre de bataille est décrite ici?

« Tandis que Satan s’efforçait d’influencer les personnages les plus en vue de l’empire médo-perse, et essayait de jeter le discrédit sur le peuple de Dieu, les anges travaillaient pour les exilés. Tout le ciel s’intéressait à ce conflit. Le prophète Daniel nous donne un aperçu de cette lutte gigantesque entre les forces du bien et celles du mal. Pendant trois semaines, Gabriel combattit contre les puissances des ténèbres; il s’efforça de contrecarrer les influences qui s’exerçaient sur l’esprit de Cyrus. Avant la fin de ce combat, le Christ lui-même vint au secours de Gabriel. ‘’Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours, déclare Gabriel; mais voici, Michaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse’’ (Daniel 10:13). Tout ce que le ciel pouvait faire en faveur du peuple de Dieu avait été accompli. La victoire était finalement remportée; les forces du mal avaient été tenues en échec pendant tout le règne de Cyrus et de son fils Cambyse, qui occupa le trône environ sept ans et demi » – Ellen G. White, Prophètes et rois, pp. 783, 784.


 

Jeudi 12 Mars-Un prince victorieux


Le personnage le plus important dans le livre de Daniel est celui initialement appelé « Fils de l’Homme » (Dan. 7:13) ou « Prince de l’armée » (Dan. 8:11). Finalement, nous apprenons que son nom est Michaël (Dan. 10:12), ce qui signifie « Qui est comme Dieu? » Il vient aider Gabriel dans le conflit contre le roi de Perse (Dan. 10:13). L’ange se réfère à cet être céleste comme « Michaël votre prince » (Dan. 10:21), à savoir, le prince du peuple de Dieu. Michaël apparait plus tard dans le livre de Daniel comme Celui qui représente le peuple de Dieu (Dan. 12:1). Dans Jude 9, nous apprenons que Michaël, aussi appelé archange, lutte contre Satan et ressuscite Moïse. Apocalypse 12:7 révèle que Michaël se présente comme le chef de l’armée céleste, qui combat Satan et ses anges déchus. Ainsi, Michaël n’est autre que Jésus-Christ. Tout comme l’empire perse a un commandant suprême, une force spirituelle qui se tient derrière son chef humain, de même, le peuple de Dieu a Michaël, leur commandant en chef, qui intervient pour combattre et gagner la guerre cosmique en leur faveur.

Lisez Colossiens 2:15. Comment Jésus a-t-Il eu la victoire dans le conflit cosmique?

Dans notre combat contre les forces du mal, nous pouvons avoir foi en Jésus notre champion. Il a vaincu Satan au début de Son ministère public. Au cours de Sa vie terrestre, Il a vaincu Satan dans le désert lorsqu’Il fut assailli par des tentations, Il a vaincu Satan en délivrant les malades possédés de démons, et Il a libéré les gens des puissances des ténèbres. Jésus combat le mal même lorsqu’il est déguisé derrière la tentative de Pierre de Le dissuader de se diriger vers le calvaire. Dans Ses dernières paroles aux disciples, Jésus parle de Sa mort imminente comme d’un conflit, qui culminera à une victoire décisive sur Satan: « Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et Moi, quand J’aurai été élevé de la terre, J’attirerai tous les hommes à Moi » (Jean 12:31-32 NEG).

Parfois, nous regardons autour, et les choses semblent vraiment mauvaises. La violence, l’immoralité, la corruption et les maladies surgissent partout. Un ennemi, n’étant pas fait de chair et de sang, nous attaque brutalement de tous les côtés. Mais peu importe la difficulté des batailles que nous devons mener, Jésus combat pour nous et se présente comme notre Prince et notre grand Prêtre dans le sanctuaire céleste.

Lisez Romains 8:37-39. Comment pouvons-nous faire de la promesse d’être un conquérant une véritable expérience dans nos propres vies chrétiennes?


 

Vendredi 13 Mars - Réflexion avancée

« Pendant trois semaines, Gabriel combattit contre les puissances des ténèbres; il s’efforça de contrecarrer les influences qui s’exerçaient sur l’esprit de Cyrus. Avant la fin de ce combat, Christ Lui-même vint au secours de Gabriel… La victoire était finalement remportée; les forces du mal avaient été tenues en échec pendant tout le règne de Cyrus et de son fils Cambyse » – Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 784.

« Quel grand honneur pour Daniel de recevoir la Majesté des cieux! Il réconforte Son serviteur tremblant et l’assure que sa prière a été entendue dans le ciel. En réponse à cette requête fervente, l’ange Gabriel fut envoyé pour toucher le cœur du roi perse. Le monarque avait résisté à l’œuvre de l’Esprit de Dieu pendant les trois semaines de jeune et prière de Daniel, mais le Prince du ciel, l’Archange, Michaël, fut envoyé pour changer le cœur du roi, afin de prendre des mesures décisives pour répondre à la prière de Daniel » – (Traduit d’Ellen G. White, The Sanctified Life, p. 51).

Discussion:

1. Bien que nous ne soyons pas les premiers dans l’histoire chrétienne à voir cette vérité, en tant qu’Adventistes du Septième Jour, nous sommes de fervents partisans du motif du « grand conflit », ou l’idée que l’univers entier fait partie d’une lutte épique entre Christ et Satan. Et nous croyons que chaque être humain est, en effet, impliqué dans ce conflit. D’autres, même des savants du monde, ont parlé de la réalité d’une sorte de bataille dans laquelle nous sommes tous plongés. Quelle a été votre propre expérience avec le grand conflit? Comment l’avez-vous vu se manifester dans votre propre vie? Qu’avez-vous appris qui puisse aider les autres qui luttent aussi?

2. Lisez Éphésiens 6:10-18. Remarquez l’imagerie militaire manifeste que Paul utilise. Quelles « instructions de guerre » nous sont données ici dans le grand conflit?

3. Dans Daniel 10:11, pour la deuxième fois (voir Dan. 9:23), Daniel est appelé hamudot « bienaimé ». Qu’est-ce que cela nous dit sur le lien étroit, même émotionnel, entre le ciel et la terre? Pensez à la façon dont cette réalité est radicalement opposée au point de vue athée, commun à une grande partie du monde moderne. Quel espoir ce point de vue biblique, comme on le voit dans cette référence à Daniel, nous offre-t-il?


 

Bulletin Missionnaire

Le fœtus a refusé de mourir

Par Victor Hulbert

« Je suis vraiment désolé », dit le médecin à Fusae Suzuki. « Votre mari est très jeune, mais, malheureusement, il mourra ce soir ou tout au plus dans quelques jours. »

La nouvelle faillit emporter la vie de la jeune mère japonaise. Elle alla à la rivière chercher de l’eau, et, regardant dans l’eau, envisagea de s’y jeter. Mais alors deux hommes en costume noir apparurent.

« Soyez patiente pendant un certain temps » dit l’un d’eux. « Oui, soyez patiente », dit l’autre. Après ces paroles, les hommes disparurent de sa vue. La rencontre réconforta Fusae, et elle retourna à la maison pour soigner son mari, Mitsuharu, un fermier atteint de la tuberculose.

Peu de temps après, elle était enceinte de son deuxième enfant. Mitsuharu ne supportait pas l’idée que sa femme ait du mal à élever seule deux enfants. Enfin, elle accepta ses supplications de faire avorter la grossesse. Le gouvernement approuva cette décision.

La pharmacienne prescrivit un médicament fort, qui, a-t-elle promis, fonctionnerait sans faute.

« Soyez prudente avec le médicament, et ne dépassez pas la dose prescrite », dit-elle en la mettant en garde. « Sinon, votre propre vie sera en danger. »

Fusae avala la première dose, assez pour mettre fin à la grossesse. Pleurant de tristesse, elle sentit le fœtus bouger. « Mon bébé est encore en vie! » s’écria-t-elle. Le lendemain, elle répéta la dose. Et encore le troisième jour. Pourtant, le fœtus continua à bouger en elle. Dans son désespoir, elle finit la bouteille, mais le bébé était toujours en vie.

« C’est tout à fait incroyable! » dit-elle à son mari. Un petit garçon en bonne santé naquit. Plusieurs mois plus tard, elle et Mitsuharu assistèrent à des réunions d’évangélisation, et ils furent baptisés le premier anniversaire d’Akeri.

« Leur date de baptême me rappelle toujours que Dieu est intervenu dans le sein de ma mère pour me sauver la vie », déclara Akeri Suzuki, un pasteur japonais qui a pris sa retraite après avoir servi comme secrétaire exécutif de la Division Asie-Pacifique du Nord de l’Eglise Adventiste. « Mes parents sont devenus les premiers membres de l’église adventiste dans mon village. » Akeri avait 30 ans avant que sa mère ne révèle ses origines.

« Quand j’ai entendu l’histoire de ma naissance de ma mère, j’ai été terriblement choqué et j’ai eu l’impression d’avoir été frappé par un puissant éclaircissement », dit-il. « Tout mon corps tremblait. » Accablé par l’immense amour de Dieu, il pensa: « Je suis un don très précieux de Dieu. »

Il se consacra à Dieu à ce moment précis. « Dieu est intervenu dans le ventre de ma mère pour me sauver la vie », dit-il.

Victor Hulbert est directeur de la communication à la Division Transeuropéenne.


 

Commentaires pour Moniteurs

Partie I: Aperçu

Texte cléDan. 10:19

Textes d’étudeEph. 6:12, Daniel 10, Esdra 4:1–5, Jos. 5:13–15, Apo. 1:12–18, Col. 2:15, Rom. 8:37–39.

Introduction: Deux thèmes dans la leçon de cette semaine méritent une analyse. Le premier thème est la guerre invisible qui se déroule dans les coulisses du grand conflit. L’autre thème qui se dessine est l’assurance que, même dans cette guerre, nous ne sommes pas seuls. Un prince victorieux se lève pour combattre en notre faveur.

Thèmes de leçon:

  1. Une guerre invisible. L’un des aspects les plus sombres du grand conflit entre le bien et le mal est la guerre invisible qui a lieu dans le royaume spirituel. Nous voyons cette réalité dans les forces maléfiques qui influençaient le roi perse pour contrecarrer le plan de Dieu de reconstruire Jérusalem.
  2. Un prince victorieux. Alors que le conflit fait rage, le peuple de Dieu n’est pas seul. Un prince céleste puissant et victorieux se lève pour combattre les forces maléfiques en faveur du peuple de Dieu et mener à bien le plan de Dieu.

Application: La plus grande bataille de nos vies n’est pas contre les ennemis visibles de la chair et du sang, « mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Eph 6:12 NEG). Bien que d’un point de vue humain, cette bataille peut être un conflit inégal dans lequel il semble que toutes les chances sont souvent contre nous, nous n’avons rien à craindre. Jésus mène cette bataille pour nous et à nos côtés et nous donne l’assurance de la victoire.

Partie II: Commentaire

Examinons plus en profondeur les thèmes de cette leçon tels qu’ils sont décrits ci-dessus:

1. Une guerre invisible.

Daniel 10 présente la vision finale du livre, qui comprend les chapitres 10-12. C’était en 536 av. JC, la troisième année de Cyrus, roi de Perse. Environ cinquante mille Juifs sont retournés dans leur patrie (Esdras 2), et alors qu’ils s’apprêtent à reconstruire le temple, une opposition insurmontable surgit. Lorsque les Samaritains se voient refuser la participation au projet de reconstruction, ils deviennent des ennemis amers des Juifs. Ils écrivent des lettres à Cyrus dépeignant les Juifs comme un peuple séditieux et persuadent ainsi le roi à mettre un terme aux travaux de construction (Esdras 4:6-16, 23, 24). Informé de la situation de ses camarades juifs, Daniel recourt une fois de plus au jeûne et à la prière. Pendant vingt et un jours, il jeûne et prie pour les rapatriés. Dieu répond avec la vision d’une « grande guerre » dans laquelle le voile est levé sur les réalités invisibles. Le prophète est autorisé à apercevoir la guerre céleste qui se déroule derrière les batailles terrestres. Comme la vision se déroule, Daniel apprend bientôt que l’opposition à la reconstruction du temple n’est pas limitée aux particularités des dirigeants humains. En effet, les évènements politiques impliquant les Juifs, les Samaritains et les Perses reflétaient une guerre invisible entre les anges de Dieu et les puissances maléfiques. Cette relation étroite entre ce qui se passe dans le ciel et sur la terre est l’une des caractéristiques distinctives de la prophétie apocalyptique.

Ainsi, l’ange révèle à Daniel qu’il y a eu une bataille entre Michaël et le prince de Perse, une bataille qui persistera avec la Grèce, et par voie de conséquence, se poursuivra au milieu des conflits militaires entre les rois du Nord et du Sud (Daniel 11).

Au fur et à mesure que nous poursuivons cette étude, examinons certains des éléments impliqués dans cette guerre. L’un des êtres célestes, très probablement Gabriel, dit au prophète Daniel que le prince de Perse lui a résisté pendant vingt et un jours jusqu’à ce que Michaël vienne l’aider (Dan. 10:13). À ce stade, nous devons déterminer si le prince de Perse, qui a osé se dresser contre un ange de Dieu, était un dirigeant humain ou une puissance spirituelle. Certains érudits soutiennent que le prince de Perse était Cambyses, le fils de Cyrus, qui était le roi de Babylone et corégent avec son père pendant ce temps. Cambyses, connu pour être hostile aux religions étrangères, a été vu comme l’acteur principal de l’arrêt de la reconstruction du temple. Cependant, il est difficile de concevoir un roi humain s’opposant à un ange de Dieu au point que Michaël intervienne.

Mais un argument plus fort pour un prince surnaturel réside dans l’utilisation parallèle du mot pour le « prince » (sar) de Perse et Michaël, le « prince » (sar) qui représente le peuple de Dieu. Donc, en raison de ce contraste, le prince de Perse doit avoir été un être malveillant agissant en opposition à Michaël, le prince céleste.

Par conséquent, la « grande guerre » décrite ici est une guerre entre Satan, le prince des ténèbres – qui représente les intérêts des ennemis terrestres du peuple de Dieu – et Christ, le grand prince qui représente le peuple de Dieu. Cette guerre est au cœur du grand conflit entre le bien et le mal, qui devient visible dans les maux politiques, sociaux et religieux qui surgissent dans le monde. Cependant, comme les forces démoniaques augmentent leur opposition aux anges de Dieu et utilisent les pouvoirs terrestres pour attaquer le peuple de Dieu, Michaël, le « grand prince », intervient pour protéger et sauver le peuple de Dieu (Dan. 12:1). Considérons alors notre Prince dans la section suivante.

2. Un Prince victorieux

Quand Michaël apparait dans la Bible, c’est toujours dans des contextes de conflit. Dans Daniel 10, Il se bat contre le prince maléfique de Perse; dans Daniel 12, Il se lève pour délivrer le peuple de Dieu dans les scènes finales du grand conflit; dans Jude, Il confronte le diable pour prendre le corps de Moïse; et dans Apocalypse 12, Michaël va en guerre contre le dragon. Ainsi, il semble clair que Michaël est le guerrier céleste qui représente les forces du bien contre les forces du mal.

Afin d’avoir une meilleure appréciation de la nature et de l’identité de Michaël, il faut garder à l’esprit que l’une des représentations les plus frappantes de Dieu dans la Bible est celle d’un guerrier. Il est appelé le « Seigneur puissant au combat » (Ps 24,8) et le guerrier (Exo. 15:3). Beaucoup de psaumes célèbrent le Seigneur comme un guerrier victorieux (Psaume 68). Ainsi, Dieu combat les ennemis de Son peuple, tels que les Égyptiens, les Cananéens, les Assyriens et les Babyloniens. Il peut même être considéré comme combattant contre Son propre peuple en le livrant aux mains des ennemis, quand celui-ci brise Son alliance. Cependant, l’image de Dieu en tant que guerrier est aussi source d’espérance eschatologique, parce qu’à l’avenir Dieu combattra les nations qui ont opprimé Son peuple (Zach. 14:3).

Il est important de noter que dans les contextes où Dieu est représenté comme un guerrier, une certaine forme d’interjection « Qui est comme Dieu? » apparait (Exo. 15:11; Jérémie 50:44; Ps. 35:10; Ps. 71:19; Ps. 77:13; Ps. 89:6, 8; Micah 7:18). Donc, ce n’est pas par hasard que Michaël signifie « Qui est comme Dieu? » Le sens de Son nom suggère une identification étroite à Dieu, qui correspond à la fonction de Michaël comme un guerrier divin. En tant que tel, Il ressemble à Dieu à un degré qu’aucun autre être céleste ou ange créé ne puisse atteindre. Pour cette raison, Michaël dans Daniel doit être identifié à Christ pré-incarné, le Fils éternel de Dieu.

De manière significative, Jean Baptiste à première vue a compris Jésus comme un guerrier avec un van dans sa main, qui brulera la paille avec du feu inextinguible (Matthieu 3:12). Plus tard, Jean a pensé qu’il se trompait parce que Jésus chassait les démons et guérissait les malades au lieu de faire la guerre aux ennemis de son peuple. Mais Jean a eu la parole de ses disciples qui a confirmé son impression initiale. Jésus était en effet le guerrier divin qui luttait contre les forces spirituelles du mal. Plus tard, la bataille la plus féroce de Jésus a eu lieu sur la croix, où Il a réalisé la plus grande victoire sur le mal, non pas en tuant, mais en mourant. Sur la croix, « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Col 2:15 LSG). Après Sa résurrection, Jésus monta au ciel comme un guerrier victorieux montrant le butin de la guerre dans une parade cosmique (Eph. 4:7, 8; Psaume 68; Psaume 24).

Nous avons le devoir sacré de poursuivre la bataille aux côtés de notre commandant suprême. Tout comme Jésus, nous devons mener cette guerre spirituelle non pas en tuant, mais en mourant. Nos armes ne sont pas des armes à feu et des bombes, mais la foi et la parole de Dieu (Eph. 6:10-18). Nous combattrons non seulement les forces extérieures, mais le péché qui se trouve dans nos cœurs. Cependant, « dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Rom 8:37 NEG). Continuons à nous battre jusqu’au jour où Michaël viendra détruire le mal dans toutes ses manifestations.

Partie III: Application

Imaginez cette scène: en visitant une galerie de photos, vous voyez une image maladroite d’un homme d’âge moyen. Son visage tordu, ses lèvres contractées, ses poings serrés. Son visage est plein de rides, non pas à cause de l’âge, mais à cause de la colère. En regardant cette image, vous devenez absolument convaincu que, qui qu’il soit, c’est quelqu’un dont vous ne pourriez jamais être ami. Vous vous sentez juste heureux parce que cet homme n’est rien de plus qu’une image sans vie sur l’écran.

Ensuite, un guide s’approche de vous, identifie cette personne et explique le contexte de l’image. En fait, la photo montre un avocat. Il était en audience pour défendre une vieille veuve. La femme était sur le point de perdre son seul lopin de terre au profit d’une grande entreprise. Au moyen de manœuvres judiciaires, les avocats de cette société tentaient de reprendre ses terres. Et la photo a été prise au moment même où l’avocat utilisait des arguments verbaux et non verbaux pour convaincre le juge de décider en faveur de cette femme.

  1. Comment l’information sur le contexte change-t-elle votre vision de l’homme sur la photo? Vous sentiriez-vous à l’aise de l’avoir comme ami? Discutez.
  2. Comment l’information sur le grand conflit entre le bien et le mal vous aide-t-elle à mieux apprécier l’image de Dieu comme un guerrier dans les Écritures?
  3. Si le Seigneur n’était pas un « Dieu guerrier », pourrions-nous avoir l’assurance que le mal serait à jamais éliminé?
  4. Quelle différence cela fait-il d’avoir Jésus-Christ comme le guerrier qui combat en votre faveur contre les armées de Satan?