Étude de la semaine : Da 2.1-16, Actes 17.28, Da 2.17-49, Psaume 138, Jean 15.5, Dt 32.4, 1 P 2.4
Des icebergs de différentes tailles abondent dans les eaux autour du Groenland. Parfois, les petites banquises se déplacent dans une direction tandis que les vagues massives coulent dans une autre direction. Ce qui se passe, c’est que les vents de surface conduisent les petits amas de glace, alors que d’énormes masses de glace sont emportées par les courants océaniques profonds. Si l’on considère l’élévation et la chute des nations tout au long de l’histoire, c’est semblable à l’action des vents de surface et des courants océaniques. Les vents représentent tout ce qui est changeant et imprévisible, tout comme la volonté humaine. Mais le fonctionnement simultané de ces rafales et coups de vent est dû à une autre force, encore plus puissante et très similaire aux courants océaniques.
C’est le mouvement sûr des desseins sages et souverains de Dieu. Comme l’a dit Ellen G. White : ” Comme les étoiles du vaste circuit dans leur trajectoire, les desseins de Dieu ne connaissent ni hâte ni retard. ” – (traduit d’Ellen G. White, The Desire of Ages, p. 32). Bien que la montée et la chute des nations, de même que les idéologies et les partis politiques, semblent se produire à la discrétion du seul caprice humain, Daniel 2 montre que c’est le Dieu des cieux qui est réellement au contrôle de l’histoire humaine jusqu’à sa grande fin.
Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 18 janvier.
Lisez Daniel 2.1-16. À quelle crise les Hébreux font-ils face à cause du rêve que le Seigneur donne au roi ?
Les rêves étaient pris très au sérieux dans le monde antique. Quand un rêve semblait prémonitoire, il indiquait souvent un désastre imminent. Ainsi, il est compréhensible que Nébucadnetsar fût si anxieux à propos d’un rêve qui, pour rendre les choses encore plus inquiétantes, était oublié. Les experts babyloniens croyaient que les dieux pouvaient révéler l’interprétation des rêves, mais dans le cas de ce rêve dans Daniel, il n’y a rien que les experts pouvaient faire parce que le roi avait oublié le rêve. Si le contenu du rêve leur était transmis, ils trouveraient une interprétation pour plaire au roi. Mais dans cette situation sans précédent, quand les experts du rêve sont incapables de dire au roi ce que son rêve était, ils sont forcés d’admettre qu’il n’y a personne d’autre qui puisse le dire au roi, sauf les dieux, dont l’habitation n’est pas avec les humains (Dan 2.11).
Accablé de frustration, le roi ordonne que tous les sages de Babylone soient tués. Une telle atrocité n’était pas inconnue dans le monde antique. Des sources historiques attestent qu’en raison d’une conspiration, Darius Ier fit exécuter tous les magiciens, et Xerxès mit à mort les ingénieurs dont le pont s’était écroulé. À la publication du décret par Nébucadnetsar, Daniel et ses compagnons étaient à la fin de leur formation et ils furent admis dans le cercle des experts du roi. Pour cette raison, le décret de décès émis par le roi s’appliquait à eux aussi. En fait, le langage original suggère que l’exécution commence immédiatement, et Daniel et ses amis seraient exécutés ensuite. Mais Daniel ” s’adressa d’une manière prudente et sensée à Arjoc ” (Dan. 2.14), l’homme chargé de mener les exécutions.
Finalement, Daniel demande du temps au roi lui-même afin de résoudre le mystère du rêve. Fait intéressant, bien que le roi ait accusé les magiciens d’essayer d’acheter du ” temps “, il accorde rapidement le ” temps ” demandé par Daniel. Daniel est certainement d’accord avec les magiciens qu’aucun être humain ne peut résoudre un tel mystère, mais le prophète connait aussi un Dieu qui peut révéler à la fois le contenu et l’interprétation du rêve.
Les théologiens parlent de “ l’immanence ” de Dieu, c’est-à-dire, bien que distinct de la création, Dieu peut encore être si proche d’elle. Qu’est-ce que le fait que Dieu donne un rêve au roi Nébucadnetsar nous enseigne à quel point Il peut être immanent pour nous ? (Voir aussi Actes 17.28.)
Daniel saisit immédiatement ses trois amis pour une séance de prière, en leur expliquant qu’ils seraient exécutés si Dieu ne leur révèle pas le rêve. Chaque fois que nous faisons face à un grand problème, nous devons aussi reconnaitre que notre Dieu est assez grand pour résoudre même les défis les plus insolubles.
Lisez Daniel 2.17-23. Quels sont les deux types de prières dans ce passage ?
Deux types de prière sont mentionnés dans ce chapitre. Le premier est une prière de requête dans laquelle Daniel demande à Dieu de révéler le contenu du rêve et son interprétation (Dan. 2.17-19). Les paroles de cette prière ne sont pas données, mais la Bible nous dit que Daniel et ses amis “ [implorèrent] la miséricorde du Dieu des cieux, afin qu’on ne fasse périr Daniel et ses compagnons avec le reste des sages de Babylone ” (Dan 2.18 NEG). En priant, Dieu répond à leur requête et révèle le contenu et l’interprétation du rêve du roi. Nous pouvons être assurés que chaque fois que nous cherchons la ” miséricorde du Dieu des cieux “, nos prières seront entendues aussi, même si ce n’est pas d’une manière aussi dramatique comme nous le voyons ici, parce que le Dieu de Daniel est notre Dieu aussi.
Après la réponse de Dieu à leur prière, Daniel et ses amis se lancèrent dans une prière d’action de grâces et de louange. Ils louent Dieu d’avoir été la source de sagesse et d’être au contrôle de la nature et de l’histoire politique. Il y a une leçon importante que nous pouvons apprendre ici. Alors que nous prions et implorons Dieu pour tant de choses, combien de fois Le louons-nous et Le remercions-nous pour avoir répondu à nos prières ? L’expérience de Jésus avec les dix lépreux fournit une illustration appropriée de l’ingratitude humaine. Sur dix guéris, un seul revient “ pour rendre gloire à Dieu ” (Luc 17.18). La réponse de Daniel nous rappelle non seulement l’importance de l’action de grâces et de la louange, mais elle révèle également le caractère du Dieu que nous prions. Quand nous Le prions, nous pouvons Lui faire confiance pour faire ce qui est dans notre meilleur intérêt, et ainsi, nous devrions toujours Le louer et Le remercier.
Lisez Psaume 138. Que pouvez-vous retirer de cette prière d’action de grâce qui vous aide à apprendre à être reconnaissant envers Dieu, quelles que soient vos circonstances ?
Lisez Daniel 2.24-30. Que dit Daniel ici qui soit si important pour nous ? (Voir aussi Jean 15.5.)
En réponse à la prière, Dieu révèle le contenu du rêve et son interprétation. Et Daniel n’hésite pas à dire au roi que la solution pour le mystère vient du ” Dieu dans les cieux “. Aussi, avant de rapporter le contenu du rêve et son interprétation, Daniel mentionne les pensées et les préoccupations inexprimées du roi, quand ce dernier gisait sans sommeil dans son lit. Cette information circonstancielle souligne encore la crédibilité du message, et, n’étant connues que par le roi, ces informations ne doivent être venues à Daniel que par un pouvoir surnaturel. Mais comme Daniel procède pour rapporter le contenu du rêve, il risque de déclencher une autre crise, parce que le rêve ne contient pas nécessairement une bonne nouvelle pour Nébucadnetsar.
Lisez Daniel 2.31-49. Que dit le rêve sur le sort du royaume de Nébucadnetsar ?
Le rêve se compose d’une image majestueuse avec sa tête ” d’or fin, sa poitrine et ses bras d’argent, son ventre et ses cuisses de bronze, ses jambes de fer, ses pieds en partie de fer et en partie d’argile ” (Dan. 2.32, 33).
Finalement, une pierre “ frappa l’image à ses pieds ” (Dan. 2.34), et toute la structure fut détruite et dispersée comme de la paille emportée par le vent. Daniel explique que les différents métaux représentent des royaumes successifs qui se remplaceront les uns les autres tout au long de l’histoire. Pour Nébucadnetsar, le message est clair : Babylone, de toutes ses forces et de toute sa gloire, sera détruite et remplacée par un autre royaume, qui sera suivi par d’autres jusqu’à ce qu’un royaume d’une nature complètement différente les remplace tous : le royaume éternel de Dieu, qui durera éternellement.
Regardez à quel point toutes les choses humaines sont éphémères. Qu’est-ce que ce fait devrait nous apprendre sur la grande espérance que nous avons en Jésus, et en Jésus seul (voir Jean 6.54, 2 Cor. 4.18) ?
Relisez le rêve et son interprétation (Da 2.31-49). Qu’est-ce que cela nous enseigne sur la prescience de Dieu de l’histoire du monde ?
La prophétie véhiculée par le rêve de Nébucadnetsar fournit un contour prophétique général et fonctionne comme un critère pour approcher les prophéties plus détaillées de Daniel 7, 8 et 11. En outre, Daniel 2 n’est pas une prophétie conditionnelle. C’est une prophétie apocalyptique : une prédiction définitive de ce que Dieu prévoyait et qu’Il apporterait réellement à l’avenir.
1. La tête d’or représente Babylone (626-539 av. JC). En effet, aucun autre métal ne pouvait mieux représenter la puissance et la richesse de l’empire babylonien que l’or. La Bible l’appelle ” la ville d’or ” (Es 14.4) et ” une coupe d’or dans les mains du Seigneur ” (Je 51.7 ; comparez avec Ap 18.16). L’ancien historien Hérodote rapporte qu’une abondance d’or embellissait la ville de Babylone.
2. La poitrine et les bras d’argent représentent les Mèdes et les Perses (539-331 av. JC). Comme l’argent est moins valorisé que l’or, l’empire médo-perse n’a jamais atteint la splendeur de Babylone. En outre, l’argent était aussi un symbole approprié pour les Perses parce qu’ils utilisaient l’argent dans leur système fiscal.
3. Le ventre et les cuisses d’airain (bronze) symbolisent la Grèce (331-168 av. JC). Ézéchiel 27.13 dépeint les Grecs comme des vaisseaux en airain. Les soldats grecs étaient réputés pour leur armure en bronze. Leurs casques, leurs boucliers et leurs haches de guerre étaient constitués de cuivres. Hérodote rapporte que Psammétichus I d’Égypte voyait dans les envahisseurs pirates grecs, l’accomplissement d’un oracle qui prédit les ” hommes de bronze venant de la mer “.
4. Les jambes de fer représentent bien Rome (168 av. JC – 476 ap. JC). Comme Daniel l’a expliqué, le fer représentait la puissance écrasante de l’empire romain, qui a duré plus longtemps que tous les autres royaumes précédents. Le fer était un métal parfait pour représenter l’empire.
5. Les pieds en partie de fer et en partie d’argile représentent une Europe divisée (de 476 av. JC jusqu’à la seconde venue de Christ). Le mélange de fer et d’argile donne une image appropriée de ce qui s’est passé après la désintégration de l’empire romain. Bien que de nombreuses tentatives aient été faites pour unifier l’Europe, allant des alliances matrimoniales entre les maisons royales à l’Union Européenne actuelle, la division et la désunion ont prévalu, et, selon cette prophétie, ces entités resteront divisées jusqu’à ce que Dieu établisse le royaume éternel.
Lisez Daniel 2.34, 35, 44, 45. Qu’est-ce que ces versets nous enseignent sur le destin ultime de notre monde ?
L’accent du rêve porte sur ce qui va se passer dans les ” derniers jours ” (Da 2.28). Aussi puissants et riches qu’ils aient pu être, les royaumes de métal (et d’argile) ne sont rien d’autre qu’un prélude à l’établissement du royaume de pierre. Alors que dans une certaine mesure, les métaux et l’argile peuvent être des produits de fabrication humaine, la pierre dans le rêve n’est soutenue par aucune main humaine. En d’autres termes, bien que chacun des royaumes précédents touche finalement à sa fin, le royaume représenté par la pierre durera éternellement. La métaphore de la pierre, alors, symbolise souvent Dieu (par exemple, Dt 32.4, 1 S 2.2, Ps 18.31), et la pierre peut également être une représentation du Messie (Ps 118.22 ; 1 Pierre 2.4, 7). Ainsi, rien n’est plus approprié que la figure d’une pierre pour symboliser l’établissement du royaume éternel de Dieu.
Certains soutiennent que le royaume de pierre a été établi pendant le ministère terrestre de Jésus, et que la propagation de l’évangile est une indication que le royaume de Dieu a pris le dessus sur le monde entier. Cependant, le royaume de pierre n’existe qu’après la chute des quatre principaux royaumes, et qu’après que l’histoire humaine ait atteint le temps des royaumes divisés, représentés par les pieds et les orteils de l’image. Ce fait exclut l’accomplissement au cours du premier siècle, parce que le ministère terrestre de Jésus a eu lieu pendant la domination de Rome, le quatrième royaume.
Mais la pierre cède la place à une montagne. C’est-à-dire, ” la pierre qui a frappé l’image est devenue une grande montagne et a rempli la terre entière ” (Da 2.35). Une montagne comme celle-ci évoque le mont Sion, l’endroit où se trouvait le temple ; la représentation concrète du royaume terrestre de Dieu à l’époque de l’Ancien Testament. Fait intéressant, la pierre taillée dans la montagne devient une montagne elle-même. Cette montagne, qui, selon le texte, existe déjà, pointe très probablement vers Sion céleste, le sanctuaire céleste, d’où Christ viendra établir Son royaume éternel. Et dans la Jérusalem qui descendra du ciel (Ap 21.1-22.5), ce royaume trouvera son accomplissement ultime.
Daniel 2 s’est avéré vrai par l’histoire de tous les royaumes jusqu’à présent. Pourquoi, alors, est-il si logique et sage de faire confiance à sa prophétie sur la venue du royaume final, le royaume éternel de Dieu ? Pourquoi est-il si irrationnel de ne pas croire la prophétie ?
Il est instructif de noter que l’image de Daniel 2 est faite d’or et d’argent, qui sont des métaux liés à la puissance économique. L’image est également faite de bronze et de fer, qui étaient utilisés pour les outils et les armes, et de la poterie, qui était utilisée dans le monde antique à des fins littéraires et domestiques. Ainsi, l’image fournit une représentation vivante de l’humanité et de ses réalisations. Plus appropriées encore, les parties anatomiques distinctes de l’image traduisent la succession des royaumes du monde et la désunion finale qui prévaudra dans les derniers jours de l’histoire humaine. La pierre, cependant, est distinctement représentée comme quelque chose qui n’est pas faite des ” mains humaines ” (Da 2.45), un rappel puissant de la fin surnaturelle qui viendra sur ce monde temporaire et sur toutes ses réalisations humaines.
Bien que pour “ l’œil humain sans aide, l’histoire humaine peut sembler être un jeu chaotique de forces et de contre-forces… Daniel nous rassure que derrière tout cela se trouve Dieu, veillant avec soin pour réaliser ce qui est mieux ” – (traduit de William H. Shea, Daniel : A Reader’s Guide, Nampa, ID : Pacific Press, 2005, p. 98).
À méditer
” Quel bonheur de savoir qu’au milieu de tout le chaos et la souffrance de ce monde, Dieu est finalement au contrôle et amènera toute chose à une fin glorieuse. D’ici là, quel est notre rôle dans la recherche de tout le bien que nous pouvons faire pour aider à soulager les souffrances qui existent dans ce monde déchu ?
” Comment expliquer le fait que Daniel et les captifs travaillent si étroitement avec un chef païen (le chef des eunuques) qui a causé tant de tort au peuple de Daniel et qui semble très loyal à un roi qui a détruit la ville, le temple et le peuple de Daniel ?
Histoire Missionnaire Un livre que le feu n’a pu consumer
Par Andrew McChesney, Mission Adventiste
Un étudiant nigérian a perdu ses biens dans un incendie ardent qui a fait fondre même les tuyaux de fer dans son appartement, mais il a été choqué de trouver un objet intact – une copie du livre d’Ellen White, Le grand espoir.
L’étudiant, Olajide Oluwatobi Igbinyemi, a immédiatement lu le livre et s’est précipité à l’Église Adventiste du Septième Jour locale, dont les membres lui avaient donné le livre, un sabbat d’évangélisation. « Ce livre est formidable et merveilleux », dit Igbinyemi aux membres de l’église surpris, brandissant sa copie intacte du Grand espoir, une version abrégée en 11 chapitres de La tragédie des siècles. « Je n’ai jamais vu ce genre de livre », dit-il. « Le miracle m’a fait finir de lire le livre. » Un membre de l’église avait présenté le livre à Igbinyemi, 30 ans, à Ede, une ville située à environ 220 kilomètres au nord-est de Lagos, la capitale économique du Nigeria. Les membres de l’Église, travaillant en coopération avec la Mission mondiale de l’église dans les villes, avaient pour objectif de distribuer 1 milliard de livres dans les villes du monde entier, distribuent des milliers d’exemplaires du Grand Espoir à travers l’État d’Osun au Nigeria chaque trimestre le jour du « Great Hope Day », un sabbat spécial pour le partage du livre, déclare Joseph Adebomi, président de la Conférence des Eglises Adventiste d’Osun.
Mais alors Igbinyemi, un étudiant dans un Institut Polytechnique Fédéral, Ede, a voyagé en Septembre 2018, laissant le livre dans son appartement d’une chambre qu’il avait loué. À son retour, il a constaté qu’un incendie avait détruit la maison. Ses livres scolaires, ses meubles et son matelas étaient détruits. « Même le fer a fondu», dit Adebomi. La cause de l’incendie n’était pas immédiatement claire.
Mais pendant qu’Igbinyemi fouillait les cendres, il a trouvé Le grand espoir.
Ce jour-là, il a eu hâte de lire le livre, qui utilise l’histoire et la prophétie pour donner un sens au chaos qui se déroule dans le monde d’aujourd’hui. Puis il courut à l’Église Adventiste pour partager sontémoignage. «Vous ne connaissez pas le livre que vous partagez », dit-il. « Il contient la puissance de Dieu. » Igbinyemi, sur la photo, s’agenouilla devant la congrégation et loua Dieu.
L’histoire toucha les cœurs et augmenta la foi des gens dans l’Etat d’Osun au Nigéria.
« J’ai entendu parler de Bibles qui ne brûlent pas dans les incendies, mais je n’ai jamais entendu parler d’un autre livre qui ne brûle pas », déclara Onaolapo Ajibade, pasteur à la retraite et ancien secrétaire exécutif de la
Division Afrique de l’Ouest et du Centre, dont le territoire comprend le Nigeria. Il vit à Inisa dans l’État d’Osun. « Ce miracle a accru mon amour pour les livres de l’Esprit de Prophétie. »
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