Leçon 6-De l’arrogance à la Destruction


Verset de Référence : « Et c’est Lui qui change les temps et les saisons, qui dépose les rois et établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la connaissance à ceux qui connaissent l’intelligence » (Dan 2:21 DRB).

Sabbat Après

Lecture de la semaine: Daniel 5, Apo. 17:4–6, Ps. 96:5, Col. 1:15–17, Rom. 1:16–32, Eccl. 8:11, Apo. 14:8.

Dans Daniel 5, la parole de Dieu nous donne un puissant exemple d’orgueil humain qui se termine d’une manière étonnante et dramatique. Bien que l’on puisse dire qu’il faut beaucoup de temps à Nebucadnetsar pour apprendre sa leçon, au moins il l’a apprise. Son petit-fils, Belschatsar, a refusé d’apprendre la sienne. En utilisant les vaisseaux du temple dans une orgie de palais, Belschatsar les profane. Un tel acte de profanation équivaut non seulement à un défi à Dieu, mais aussi à une attaque contre Dieu Lui-même. Ainsi, Belschatsar remplit la coupe de ses iniquités, en agissant d’une manière similaire à la petite corne (voir Daniel 8), qui a attaqué les fondements du sanctuaire de Dieu.

En supprimant la domination de Belschatsar, Dieu préfigure ce qu’Il accomplira contre les ennemis de Son peuple dans les derniers jours. Les événements racontés dans Daniel 5 ont eu lieu en 539 av. JC, la nuit où Babylone est tombée devant l’armée médo-perse. Voici la transition de l’or à l’argent, prédite dans Daniel 2. Une fois de plus, il devient évident que Dieu règne dans les affaires du monde.

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 8 février.


 

Dimanche 2 Février: Fête de Belschatsar

Lisez Daniel 5:1-4 avec Daniel 1:1, 2. Qu’est-ce que Belschatsar a fait de si mauvais? Comment révèle-t-il son vrai caractère? Comparez ses actions avec Apocalypse 17:4-6. Quels parallèles pouvez-vous établir?

Le roi ordonne que les ustensiles sacrés du temple de Jérusalem soient utilisés comme récipients à boire. Nebucadnetsar s’était emparé des vaisseaux du temple de Jérusalem, mais il les place dans la maison de son dieu, ce qui montre qu’au moins, il respecte leur statut sacré. Mais Belschatsar transforme les vaisseaux sacrés en ustensiles de boisson d’une manière très profane.

En buvant dans les vaisseaux sacrés, les dignitaires de Belschatsar « louèrent les dieux d’or, d’argent, d’airain, de fer, de bois et de pierre » (Dan 5:4 NEG). Il convient de noter que six matériaux sont mentionnés. Les Babyloniens utilisaient le système sexagésimal (un système basé sur le nombre 60) contrairement au système décimal utilisé aujourd’hui (basé sur le nombre 10). Ainsi, les six catégories de dieux représentent la totalité des divinités babyloniennes, et, par conséquent, la plénitude du système religieux babylonien. Fait intéressant, l’ordre des matériaux suit l’ordre des composants de la statue du rêve de Nebucadnetsar, sauf que le bois remplace l’argile. Tout comme dans le rêve, la pierre apparait en dernier; bien qu’elle désigne ici la composition matérielle des idoles, la pierre évoque aussi le jugement de Dieu sur les empires mondains (voir Dan. 2:44, 45), que symbolise Babylone.

Cette fête sert de représentation appropriée de Babylone de la fin des temps, comme on le voit dans le livre d’Apocalypse. Tout comme Belschatsar, la femme décrite comme Babylone à la fin des temps tient une coupe d’or et offre des boissons enivrantes aux nations. En d’autres termes, au moyen de fausses doctrines et d’un système de culte déformé, Babylone moderne attire le monde dans le mal (Apoc. 17:4-6), inconsciente du jugement qui viendra bientôt sur elle. Un jour, ce jugement viendra.

Quels sont les moyens par lesquels notre société et notre culture profanent la vérité de la Parole de Dieu? Comment pouvons-nous faire attention à ne pas participer à cette profanation, même de manière subtile? Apportez votre réponse en classe le jour du sabbat.


Lundi 3 Février : Un visiteur importun

Lisez Daniel 5:5-8. Que se passe-t-il, et pourquoi le roi répond-il ainsi? En quoi ce récit est-il parallèle à Daniel 2, et pourquoi ce parallèle est-il important? (Voir Ps. 96:5, Col. 1:15-17).

Tout comme Nebucadnetsar l’a fait dans les crises précédentes (Dan. 2:2, Dan. 4:7), Belschatsar appelle les astrologues, les Chaldéens et les devins pour expliquer l’écriture mystérieuse. Et pour s’assurer qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, le roi leur promet des honneurs extravagants: (1) vêtements de pourpre, une couleur des vêtements royaux dans les temps anciens (Esther 8:15); (2) une chaine d’or, signe d’un statut social élevé (Genèse 41:42); et (3) la position de troisième souverain dans le royaume. Cette dernière récompense reflète exactement les circonstances historiques de Babylone à cette époque. Parce que Belschatsar était le deuxième dirigeant en tant que corégent avec son père, Nabonidus, il offre le poste de troisième dirigeant. Mais malgré les récompenses alléchantes, les sages ne purent fournir l’explication. En plus de tous ses péchés, le roi tente de trouver la sagesse au mauvais endroit. Les experts babyloniens ne purent découvrir le sens du message. Il est écrit dans leur propre langue, l’araméen, comme nous le verrons demain, mais ils ne purent expliquer le sens des mots. Cela peut nous rappeler ce que le Seigneur dit à travers Ésaïe: « la sagesse de ses sages périra » (Esa 29:14 LSG). Après avoir cité ce verset, l’apôtre Paul déclare : « où est le sage? où est le scribe? où est le raisonneur de ce siècle? Dieu n’a-t-Il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans Sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Co 1:20-21 NEG).

Certaines vérités sont trop importantes pour être laissées aux humains d’essayer de les comprendre par eux-mêmes. C’est pourquoi Dieu, au lieu de cela, nous révèle ces vérités Lui-même.

Pensez à ce que les récompenses allaient être, et compte tenu de ce qui allait bientôt suivre, combien ces récompenses étaient vraiment sans valeur. Qu’est-ce que cela devrait nous dire à quel point les choses du monde peuvent être éphémères, et pourquoi nous avons toujours besoin de garder la perspective de l’éternité à l’esprit dans tout ce que nous faisons?


Mardi 4 Février - L’entrée de la reine

Lisez Daniel 5:9-12. Que dit la reine sur Daniel que le roi aurait déjà dû savoir? Qu’est-ce que cela nous dit sur lui du fait qu’il semble ignorer même l’existence de Daniel?

Quand la salle du banquet était dans la confusion en raison du message mystérieux sur le mur, la reine vient et donne un conseil au roi embrouillé. Elle parle au roi à propos de Daniel, dont la capacité d’interpréter les rêves et de résoudre les mystères a été démontrée à l’époque de Nebucadnetsar. Si Belschatsar avait été aussi intelligent que son prédécesseur, il aurait su vers qui se tourner pour trouver le sens de cette écriture mystérieuse. L’intervention de la reine s’avère nécessaire pour le roi, qui à ce stade semble tout à fait perdu quant à ce qu’il faut faire ensuite. Ses paroles sonnent comme une réprimande à Belschatsar pour avoir négligé la seule personne dans le royaume qui peut interpréter l’écriture mystérieuse. Et elle donne aussi au roi un curriculum vitae oral de Daniel: Le prophète qui a l’Esprit du Dieu saint, la lumière, la compréhension et la sagesse divine, l’excellent esprit, la connaissance; il est capable de comprendre, d’interpréter les rêves, de résoudre et d’expliquer des énigmes; il était le chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens et des devins au temps de Nebucadnetsar (Dan. 5:11, 12).

À ce stade, nous nous demandons à nouveau pourquoi Belschatsar avait ignoré Daniel. Le texte n’offre pas de réponse directe à cette question, mais nous supposons qu’à cette époque, Daniel, après avoir servi le roi au moins jusqu’à la troisième année de son règne (Dan. 8:1, 27), n’était plus en service dans l’adminitration. Un facteur pourrait être l’âge de Daniel. Il avait probablement environ 80 ans, et le roi a peut-être voulu remplacer l’ancien leadeurship par une génération plus jeune. Le roi a peut-être aussi décidé d’ignorer Daniel parce qu’il ne voulait pas servir le Dieu de Daniel. Mais quelle que soit la raison ou la combinaison des raisons, il reste frappant que quelqu’un avec un tel profil puisse être oublié si tôt.

Lisez Romains 1:16-32. De quelle manière voyons-nous le principe exprimé dans ces textes se manifester, non seulement dans cette histoire, mais aussi dans le monde d’aujourd’hui?


Mercredi 5 Février - Pesé et trouvé léger

Lisez Daniel 5:13-28. Quelle est la raison pour laquelle Daniel déclare la mort imminente de ce roi?

Contraint par les circonstances, le roi recourt à la consultation de Daniel, mais il semble le faire avec réticence. Cela peut en dire plus sur l’attitude du roi envers le Dieu de Daniel qu’envers Daniel lui-même.

À son tour, la réponse de Daniel à l’offre de récompense du roi en dit long sur les priorités et le caractère de Daniel. Il est également probable que Daniel, connaissant le sens des mots mystérieux, comprenne à quel point la récompense est sans valeur.

Daniel inculpe alors le roi sur trois chefs d’accusation. Tout d’abord, Belschatsar a totalement ignoré l’expérience de Nebucadnetsar. Sinon, il se serait repenti et se serait humilié comme son prédécesseur.

Deuxièmement, Belschatsar a utilisé les vaisseaux du temple pour boire du vin et faire l’éloge de ses idoles. Ici, Daniel mentionne les six types de matériaux utilisés pour faire des idoles dans le même ordre noté précédemment.

Troisièmement, le roi a négligé de glorifier Dieu, Celui qui « a dans Sa main ton souffle et toutes tes voies » (Dan 5:23 NEG). Après avoir abordé les échecs du roi, Daniel procède à l’interprétation. Maintenant, nous apprenons que le graffiti divin se compose de trois verbes araméens (avec le premier répété). Leur sens littéral aurait dû être connu du roi et de ses sages: MENE: « compté »; TEKEL: « pesé », et PERES: « divisé ».

Avec l’armée médo-perse aux portes de Babylone, le roi et les sages ont dû soupçonner un sens inquiétant dans cette écriture, mais les sages n’osent dire quelque chose de désagréable au roi. Seul Daniel s’avère capable de décoder le message réel dans une déclaration significative afin de transmettre son plein sens à Belschatsar: « Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. MENE (Compté): Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. TEKEL (Pesé): Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. PERES (Divisé): Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses » (Dan 5:25-28 NEG). Ceci n’a rien de réconfortant.

Le jugement vient rapidement sur le roi. Comment pouvons-nous apprendre à faire confiance à Dieu dans les cas où, pour le moment, la justice et le jugement ne sont pas encore venus? (Voir Eccl. 3:17, Eccl. 8:11, Matt. 12:36, Rom. 14:12.)


Jeudi 6 Février - La chute de Babylone

Lisez Daniel 5:29-31, Apocalypse 14:8, Apocalypse 16:19, et Apocalypse 18:2. Que pouvons-nous apprendre sur la chute de la Babylone de Belschatsar qui indique la chute de la Babylone de la fin des temps?

Quelles que soient ses fautes, Belschatsar est un homme de parole. Ainsi, malgré les mauvaises nouvelles, il est satisfait de l’interprétation donnée par Daniel, c’est pourquoi il accorde au prophète les privilèges promis. Il semble qu’en admettant la vérité du message de Daniel, le roi reconnaisse implicitement la réalité du Dieu de Daniel. Fait intéressant, Daniel accepte maintenant les dons qu’il a refusés avant, probablement parce que ces dons ne peuvent plus influencer son interprétation. D’ailleurs, à ce moment-là de tels dons sont inutiles puisque l’empire est sur le point de tomber. Ainsi, probablement par courtoisie, le prophète accepte les récompenses, sachant qu’il sera le troisième souverain du royaume pour seulement quelques heures.

Exactement comme annoncé par le prophète, Babylone tombe. Et en quelques instants, tandis que le roi et ses courtisans boivent, la ville tombe sans bataille. Selon l’historien Hérodote, les Perses avaient creusé un canal pour détourner l’Euphrate et marcher dans la ville sur le lit de la rivière. Cette même nuit, Belschatsar fut décapité. Son père, le roi Nabonidus, avait déjà quitté la ville et se rendra plus tard aux nouveaux dirigeants. Ainsi, le plus grand empire que l’humanité ait jamais connu jusqu’à présent prend fin. Babylone, la tête d’or, n’est plus.

« Belschatsar avait eu de nombreuses occasions de connaitre et de faire la volonté de Dieu. Il avait vu son grand-père Nebucadnetsar banni de la société des hommes. Il avait vu l’intellect dans lequel le fier monarque se réjouissait, enlevé par Celui qui l’avait donné. Il avait vu le roi chassé de son royaume, et faire la compagnie des bêtes des champs. Mais l’amour du plaisir et l’autoglorification efface les leçons que Belschatsar n’aurait jamais dû oublier; et il commit des péchés semblables à ceux qui avaient apporté des châtiments sur Nebucadnetsar. Il gaspilla les occasions qui lui avaient été accordées, négligeant d’utiliser les occasions à sa portée pour se familiariser avec la vérité » – (traduit d’Ellen G. White, Bible Echo, 25 avril 1898).

Quelles opportunités avons-nous pour nous familiariser avec la vérité? Qu’est-ce que cela signifie? À quel moment pouvons-nous dire que nous connaissons toute la vérité que nous devrions connaitre?


Vendredi 7 Février - Réflexion avancée

Réflexion avancée:

Les grandes fêtes étaient courantes dans les palais du monde antique. Les rois aimaient organiser des fêtes avec extravagance et luxe pour montrer leur grandeur et leur confiance. Bien que nous ne connaissions pas tous les détails de cette fête particulière, nous savons qu’elle a eu lieu lorsque l’armée médo-perse était sur le point d’attaquer Babylone. Mais humainement parlant, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Babylone avait des murs fortifiés, un approvisionnement alimentaire pour plusieurs années, et beaucoup d’eau, parce que l’Euphrate coulait à travers le cœur de la ville. Ainsi, le roi Belschatsar ne voyait aucun problème à organiser une fête pendant que l’ennemi entoure la ville. Et il ordonne une célébration marquante, qui dégénère bientôt en une orgie. Quel témoignage puissant de l’orgueil de l’humanité, en particulier en contraste avec la puissance du Seigneur. À travers Daniel, Dieu dit au roi que malgré les occasions qu’il a eues d’apprendre la vérité, « [il] n’a pas glorifié le Dieu qui a dans sa main [son] souffle et toutes [ses] voies » (Dan 5:23 NEG).

« L’histoire des nations nous sert aujourd’hui d’enseignement. Dans son vaste plan, Dieu a assigné une place à chaque peuple, à chaque individu. De nos jours, hommes et nations seront mis à l’épreuve et jaugés avec la mesure placée dans la main de celui qui ne saurait se tromper. Hommes et nations décident de leur sort d’après leur propre choix, et Dieu dirige tout pour l’accomplissement de ses desseins » – Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 737.

Discussion:

1. En classe, discutez de la réponse à la question de dimanche sur la façon dont la société et la culture profanent la vérité de Dieu. Quelles sont ces moyens, et comment devrions-nous, en tant qu’église et en tant qu’individus, réagir face à ces profanations?

2. Qu’est-ce que cette histoire nous enseigne sur la façon dont le salut ne dépend pas tant de ce que nous savons que de la façon dont nous réagissons face à ce que nous savons? (Voir Dan. 5:22.)

3. Lisez Daniel 5:23. Quels principes spirituels importants se trouvent dans ce verset? Par exemple, comment le texte nous met-il en garde contre le mépris de Dieu? Ou, qu’est-ce que le texte nous enseigne sur Dieu, en tant que, non seulement le Créateur, mais aussi le Soutien de notre existence?

4. Même sans savoir ce que signifiaient l’écriture, Belschatsar avait peur (Dan. 5:6). Qu’est-ce que cela nous dit sur ce que signifie le fait de vivre avec une conscience coupable? (Dan. 5:6).


Bulletin Missionnaire

Sabbat 8 Février

Mieux qu’un dentiste

Par Madeline Dyche

La femme souriait d’une oreille à l’autre. Mais quelques heures plus tôt, m’a-t-elle dit, elle avait été déçue d’apprendre qu’elle ne pouvait pas recevoir un traitement gratuit des dents à la clinique Pathway to Health dans l’État américain du Texas.

La femme avait rejoint une longue lignée de personnes à la recherche de soins de santé et d’autres services au centre commémoratif tentaculaire Will Rogers à Fort Worth le premier jour d’une méga clinique gratuite de trois jours organisée par les Adventistes du Septième Jour. Mais quand elle a atteint le front de la ligne, elle a appris qu’il n’y avait plus d’ouvertures dentaires disponibles pour la journée.

Espoirs déçus, elle commença à se détourner quand un bénévole a suggéré qu’elle choisisse un autre service gratuit. Elle opta pour un examen de la vision.

Après avoir donné sa tension artérielle et d’autres signes vitaux, une exigence pour tous les patients, elle s’assit avec un ophtalmologue.

L’homme regarda, et ayant senti quelques malaises, il posa des questions. Il pensait que quelque chose n’était pas tout à fait juste. Voyant un médecin à proximité, il demanda de l’aide. Le médecin l’examina et prescrit un échogramme, et diagnostiqua l’hypothyroïdie chez la femme, une glande thyroïde anormalement hypoactive. Il demanda si la femme souffrait de symptômes communs de la condition tels que la fatigue, l’irritabilité et la dépression, l’intolérance au froid, et le gain de poids. — Oui, pendant six ans!

Elle avait consulté plusieurs médecins, mais aucun n’avait été en mesure de diagnostiquer son état. Son assurance santé ne lui permettait pas de faire des tests tels qu’une échographie, et elle n’avait pas les moyens de payer plus qu’une consultation médicale.

Quand j’ai rencontré la femme, elle quittait le programme dénommé « Passeport pour la santé ». Elle a raconté son histoire lorsque des bénévoles de « Passeport pour la santé » lui ont demandé si elle était satisfaite de son expérience. J’avais de l’empathie pour elle parce que j’ai une hyperthyroïdie, une glande thyroïde hyperactive.

« Je pensais mourir il y a quelques mois. Je ne savais pas ce qui n’allait pas chez moi. Quand j’ai commencé à prendre des médicaments, je me sentais beaucoup mieux. La différence était comme la nuit et le jour. Vous vous sentirez tellement mieux une fois que ce problème sera corrigé », dis-je.

La femme était bien souriante. « Je suis venue pour un nettoyage des dents, et je n’aurais jamais découvert quel était mon vrai problème si le dentiste m’avait consultée », dit-elle. « L’œuvre de Dieu a été une grande bénédiction ».

Madeline Dyche, sur la photo, est mère de deux enfants à Keene, au Texas.


 

Commentaires pour Moniteurs

Partie I: Aperçu

Text cléDaniel 5:11, 12

Textes d’étudeDan. 5:1–31; Prov. 29:1; Ps. 75:7; Esa. 45:1, 2; Luc 12:19, 20.

IntroductionDaniel 5 est en parallèle étroit avec Daniel 4. Les deux chapitres dépeignent en termes graphiques la souveraineté de Dieu sur les royaumes du monde. Dans Daniel 4, Dieu a enlevé le pouvoir à Nebucadnetsar pour une période limitée. Dans Daniel 5, Dieu enlève le pouvoir de Belschatsar et amène le royaume babylonien à sa fin.

Thèmes de leçon:

  1. L’arrogance. Un thème qui imprègne le livre de Daniel et qui est graphiquement démontré ici est celui de l’arrogance des puissances humaines dans leur rébellion contre Dieu et ce que représente Dieu dans le monde. Au moment où il devrait être plus concentré sur la défense de sa ville contre l’attaque imminente des Mèdes et des Perses, Belschatsar a organisé un somptueux banquet à ses officiers.
  2. Le jugement. Le geste blasphématoire de Belschatsar en souillant les vaisseaux du temple, qui représentaient le temple, équivalait à une attaque contre Dieu Lui-même. À ce moment-là, le roi babylonien et le système qu’il représentait avaient rempli la coupe de leur iniquité. À ce moment-là, le tribunal céleste prononça la sentence. Une main surnaturelle écrivit sur le mur du palais le message de réflexion: MENE, MENE, TEKEL UPHARSIN.

Application: Quel était le péché le plus flagrant de Belschatsar la nuit de la chute de Babylone? Non seulement il a organisé une fête hédoniste, son pire péché était l’usage des vaisseaux du temple de Dieu. La manipulation blasphématoire des objets sacrés incarnait le mépris de Belschatsar pour le Dieu d’Israel et remplissait finalement la coupe de l’iniquité de Babylone. Cependant, la racine de ses défauts se poserait dans son refus de marcher dans la lumière que Dieu a révélée par ses relations avec Nebucadnetsar. Pour éviter de faire la même erreur, nous devons également prêter une attention particulière aux expériences des autres, à la fois positives et négatives. Et le plus important, nous devons marcher dans la lumière que Dieu nous a donnée à travers Sa Parole.

Partie II: Commentaire

1. L’arrogance

La dernière nuit de Babylone était marquée par une grande célébration. Xénophon et Hérodote indiquent que les Babyloniens observaient une fête régulière. La Bible ne mentionne pas les raisons de la fête, mais les érudits ont estimé que cela peut avoir été la fête du nouvel an appelé Akâtu. Quelle que soit la fête, avec les Mèdes et les Perses prêts à attaquer Babylone (Dan. 5:29-31), nous nous demandons pourquoi Belschatsar la célébrait. Il se sentait probablement en sécurité dans la ville, qui était entourée d’un mur d’environ 7 mètres d’épaisseur et de 12 mètres de hauteur. À l’intérieur de la ville, il y avait de l’eau en abondance et des vivres pour résister à de nombreuses années de siège. Ainsi, Belschatsar n’avait pas peur d’une quelconque invasion. La fête annonçait un sentiment de normalité aux habitants de la ville en dépit des ennemis se rassemblant autour des murs de la ville.

Au plus fort de la célébration, Belschatsar fait l’éloge des dieux « d’argent, d’or, de bronze, de fer, de bois et de pierre » (Dan. 5:23), mais pas du Dieu vivant. Apparemment, il a oublié ce que Dieu avait fait par Daniel pour enseigner des leçons à Nebucadnetsar. Cependant, l’acte même de profanation de Belschatsar indique qu’il n’était peut-être pas complètement inconscient du Dieu vivant. En prenant les vaisseaux sacrés du temple de Jérusalem pour être utilisés comme coupes à boire dans cette célébration blasphématoire, le roi babylonien a démontré qu’il a non seulement refusé d’honorer le Dieu des Hébreux, mais qu’il a exercé un mépris volontaire contre Lui. En profanant les vaisseaux du temple, le roi exprimait son mépris le plus scandaleux pour la réalité que représentaient ces objets, à savoir l’adoration du vrai Dieu. De tels objets, bien qu’en exil, restaient saints, et Belschatsar aurait dû les traiter avec le plus grand respect.

Ésaïe exigeait la pureté des exilés qui ramènerait les vaisseaux sacrés à Jérusalem (Esa. 52:11, 12). Nebucadnetsar a apparemment compris le statut des objets du temple quand il les a placés dans le temple de son dieu. Contrairement à son prédécesseur, Belschatsar ne montra aucun respect pour les vaisseaux du temple. En les souillant dans sa célébration orgiaque, il défia Dieu Lui-même.

La profanation des vaisseaux sacrés par Belschatsar est un autre épisode du long conflit entre Babylone et Jérusalem, représenté dans les Écritures. Le terme Babylone apparait pour la première fois dans Genèse 11 (orthographié Babel dans la plupart des traductions), quand une compagnie d’individus rebelles commence à construire une tour destinée à atteindre les cieux. Dès lors, un conflit entre Dieu et Babylone en tant que représentation des forces qui s’opposent à Dieu et à Sa vérité émerge à maintes reprises dans les Écritures. Quand les armées de Nebucadnetsar ont envahi Juda et ravagé Jérusalem et le temple, apparemment, Babylone avait gagné. Belschatsar semble déterminé à reconfirmer de telles apparences en souillant les vaisseaux du temple de Dieu. En louant ses dieux et en souillant les vaisseaux du temple, le roi babylonien avait l’intention de faire une démonstration publique de mépris envers le Dieu des Juifs.

Cet acte de profanation pointe vers les attaques eschatologiques de la petite corne et du roi du Nord contre le peuple de Dieu et le temple céleste de Dieu, telles que représentées dans la section prophétique de Daniel. Par la suite, le livre de l’Apocalypse fournit une image plus large du conflit entre Babylone et Jérusalem, qui culmine dans l’anéantissement de Babylone et l’établissement du royaume éternel de Dieu de la Nouvelle Jérusalem.

2. Le jugement

À un moment divinement choisi dans la réjouissance lubrique, l’écriture mystérieuse apparait soudainement sur le mur de la salle du banquet. Le roi perçoit immédiatement la gravité de la situation. Bien qu’il ne pût lire l’écriture, il estima qu’il s’agissait d’une déclaration inquiétante d’un malheur imminent. Une fois de plus, les magiciens et les professionnels du palais n’ont pas réussi à produire une interprétation satisfaisante au roi. Ce n’est qu’après la suggestion de la reine mère que le roi demande que Daniel soit amené en sa présence. Certains érudits identifient cette femme à Nitocris, fille de Nebucadnetsar, épouse de Nabonidus et mère de Belschatsar.

On peut se demander pourquoi Daniel a été ignoré jusqu’à ce point. À cet égard, nous devons garder à l’esprit que Daniel avait servi jusqu’à la troisième année de Belschatsar (Dan. 8:1, 27). Par conséquent, le vieux prophète n’était pas étranger au roi. Sur la base de l’attitude et du comportement général de Belschatsar, il semble que ce roi ait relégué Daniel en marge de l’opportunisme politique (et religieux).

Dans son apparition devant le roi, le vieux prophète n’utilisait plus le langage déférent comme dans les anciennes apparition devant Nebucadnetsar. Après avoir clairement indiqué qu’il rejetait les récompenses que le roi avait promises à quiconque interprétait l’écriture, Daniel parla au roi en des termes les plus sévères. Par-dessus tout, Daniel reproche à Belschatsar de ne pas avoir appris de l’expérience de Nebucadnetsar, en particulier lorsque ce dernier a été expulsé du trône pour une période de sept ans (Daniel 4). Ainsi, Belschatsar aurait dû savoir mieux: « Et toi, Belschatsar, son fils, tu n’as pas humilié ton coeur, quoique tu saches toutes ces choses ». (Dan 5:22 NEG). Par conséquent, l’écriture sur le mur était un jugement pour Belschatsar et Babylone: MENE, MENE (compté), TEKEL (pesé), UPHARSIN (et divisé). Ellen G. White dit que c’étaient « des caractères étincelants comme du feu », et que le roi et d’autres semblaient « comparaitre à la barre du tribunal de Dieu dont ils venaient de défier le pouvoir » – Prophètes et rois, p. 524. La sentence était prononcée, le roi et le royaume étaient condamnés. Malgré l’interprétation défavorable, le roi a tenu parole, en récompensant Daniel, et en faisant de lui le troisième souverain de l’empire babylonien, ne serait-ce que pour quelques heures.

Cette même nuit, l’ennemi détourna l’Euphrate – qui traversait la ville – vers un marais, et avec le niveau d’eau abaissé, les soldats entrèrent à Babylone sous le mur de la ville par le lit de la rivière. Belschatsar fut tué, et la puissante Babylone tomba aux mains des Mèdes et des Perses, en octobre 539 av. JC. La chute de Babylone historique, quand l’or a cédé place à l’argent, symbolise la défaite finale de la Babylone spirituelle de la fin des temps, comme cela est suggéré dans les chapitres prophétiques de Daniel. Dans l’Apocalypse, la chute de la Babylone de la fin des temps est liée au sixième fléau, qui entraine l’assèchement de l’Euphrate pour préparer la voie aux rois de l’Orient (Apo. 16, 12). En fin de compte, la ville victorieuse (Babylone) est vaincue, et la ville vaincue (Jérusalem) est rétablie pour toujours.

Partie III: Application

  1. Comment pouvez-vous empêcher la faute de Belschatsar (en n’apprenant pas des expériences passées de son prédécesseur Nebucadnetsar) de se reproduire dans votre vie aujourd’hui? Comment pouvez-vous éviter de tomber dans le même piège de ne pas apprendre de l’expérience des autres?
  2. Pourquoi est-il important de savoir ce que Dieu a fait dans l’histoire passée de Son peuple? Qu’arrive-t-il à ceux qui oublient le passé? Comment pouvez-vous apprendre davantage sur les actes passés de Dieu?
  3. À votre avis, quel a été le péché le plus offensant de Belschatsar? Expliquez votre réponse.
  4. Imaginez-vous à la place de Daniel. Après avoir été ignoré, vous êtes finalement appelé à résoudre le problème que les astrologues, les Chaldéens et les devins n’ont pas réussi à résoudre. Comment vous seriez-vous senti? Comment auriez-vous traité le roi? Auriez-vous accepté les récompenses promises par le roi? Expliquez.
  5. Belschatsar a ignoré le vrai Dieu et a fait l’éloge des dieux d’or, d’argent, d’airain, du fer, du bois et de pierre. Quels « dieux » représentent aujourd’hui une menace pour votre relation avec le vrai Dieu? Est-ce l’argent? Votre statut social? Votre éducation? Votre carrière?
  6. Daniel accuse le roi de n’avoir « pas glorifié le Dieu qui a dans Sa main [son] souffle et toutes [ses] voies » (Dan 5:23 NEG). Quel sens cette représentation de Dieu a pour vous? Que pensez-vous d’un tel Dieu? Est-Il amour? Effroyable? Discutez.
  7. De quelle manière le jugement de Belschatsar et la chute de Babylone peuvent-ils vous donner l’assurance que, en fin des comptes, les forces du mal seront vaincues? Quelle image du jugement et du caractère de Dieu pouvez-vous entrevoir de ce récit?